Le vocabulaire du design graphique : maîtriser les termes techniques
Vous souhaitez maîtriser le vocabulaire essentiel du design graphique ? Des termes comme "charte graphique", "typographie" ou "CMJN" vous semblent encore mystérieux ? Le design graphique possède son propre langage technique, et pour communiquer efficacement dans ce domaine, vous devez en comprendre les subtilités.
Pas de panique ! Dans cet article, je vais vous présenter tous les termes indispensables à connaître pour évoluer dans l'univers du design graphique. Du vocabulaire de base aux expressions les plus techniques, vous découvrirez les définitions et l'usage de chaque mot clé.
Que vous soyez étudiant, créatif en herbe ou professionnel souhaitant consolider vos connaissances, ce guide complet du vocabulaire du design graphique vous permettra de parler le même langage que les experts du secteur.
L'art de créer des visuels qui communiquent efficacement un message, que ce soit sur papier ou écran.
Les outils informatiques qui permettent de créer et mettre en forme des documents destinés à l'impression.
Les logiciels spécialisés pour créer des dessins techniques précis et détaillés.
Le document essentiel qui résume tous les aspects d'un projet : objectifs, contraintes et attentes du client.
Le document final approuvé qui donne le feu vert pour lancer l'impression.
Un test d'impression permettant de vérifier que tout est parfait avant la production finale.
La version préliminaire d'un projet graphique qui permet de visualiser le résultat final.
Les supports visuels en magasin qui attirent l'attention des clients et promeuvent les produits.
L'ensemble des éléments visuels qui guident et informent les personnes dans un espace donné.
La couleur est la perception visuelle que notre œil reçoit lorsque la lumière est réfléchie par une surface. C'est un élément fondamental du design graphique qui influence directement l'émotion et la communication.
La teinte correspond au nom que l'on donne à une couleur pure (rouge, bleu, vert, etc.). C'est la caractéristique qui permet de différencier une couleur d'une autre dans le spectre lumineux.
Le ton définit le degré de luminosité d'une couleur, c'est-à-dire si elle est plus claire ou plus foncée. On peut obtenir différents tons en ajoutant du blanc ou du noir à une teinte pure.
Une nuance est une variation subtile d'une couleur, obtenue en modifiant légèrement sa teinte ou son ton. Elle permet de créer des transitions douces et des effets de profondeur dans une composition.
La valeur mesure la quantité de lumière réfléchie par une couleur, déterminant ainsi son degré de clarté ou d'obscurité. Elle est essentielle pour créer des contrastes et de la profondeur.
La saturation indique la pureté ou l'intensité d'une couleur. Une couleur très saturée apparaît vive et intense, tandis qu'une couleur peu saturée tend vers le gris et paraît plus terne.
Le camaïeu est une technique qui consiste à utiliser différentes variations d'une même couleur dans une composition. Cette approche permet de créer une harmonie visuelle tout en gardant une unité chromatique.
Les harmonies colorées sont des combinaisons de couleurs qui fonctionnent bien ensemble selon des règles établies de la théorie des couleurs. Elles permettent de créer des compositions visuellement équilibrées et attractives.
Le CMJN est le système de couleurs utilisé en impression, composé de Cyan, Magenta, Jaune et Noir. La superposition de ces quatre couleurs permet de reproduire presque tout le spectre visible.
Le RVB (Rouge, Vert, Bleu) est le modèle colorimétrique utilisé pour les écrans. Il fonctionne par addition de lumière pour créer toutes les couleurs visibles sur les supports numériques.
Le système Pantone est une référence internationale qui propose des couleurs standardisées. Il garantit une reproduction exacte des couleurs à l'impression, particulièrement important pour l'identité visuelle des marques.
Disposition d'un document où la hauteur est plus grande que la largeur, comme une page A4 standard. Ce format vertical est le plus courant pour les documents textuels et les rapports.
Disposition d'un document où la largeur est plus grande que la hauteur. Ce format horizontal est particulièrement adapté aux présentations, panoramas et tableaux.
Effet visuel créé par la densité du texte sur une page. Il détermine la lisibilité et l'harmonie globale d'un bloc de texte selon sa couleur, son espacement et sa police.
Défaut de mise en page qui crée une ligne claire verticale involontaire dans un texte justifié, perturbant la lecture et l'esthétique du document.
Représentation schématique montrant l'organisation et l'enchaînement des pages d'un document multi-pages, permettant de visualiser la structure globale d'une publication.
Technique d'organisation des pages sur une feuille d'impression pour qu'elles apparaissent dans le bon ordre après pliage et façonnage du document final.
Numérotation des pages d'un document, pouvant inclure des éléments additionnels comme le titre courant ou la date, placée généralement en haut ou en bas de page.
Organisation traditionnelle où les pages importantes commencent sur une belle page (droite, impaire) tandis que les pages paires (gauches) sont appelées fausses pages.
Structure invisible de lignes horizontales et verticales servant de guide pour aligner et organiser harmonieusement les éléments graphiques et textuels d'un document.
Espace vide autour du contenu d'une page, créant une marge de respiration visuelle entre les éléments graphiques et les bords du support.
Espaces définis à l'intérieur d'une page : le petit fond (côté reliure), le grand fond (bord extérieur), la tête (haut) et le pied (bas), assurant une mise en page équilibrée.
Repères imprimés aux coins du document indiquant où couper le papier pour obtenir le format final exact après impression.
Zone de protection à l'intérieur des limites du document où placer les éléments importants pour éviter qu'ils ne soient coupés lors du façonnage final.
Zone d'impression qui dépasse les limites du format final, généralement de 3 à 5 mm, permettant d'éviter les liserés blancs après la coupe du document.
Illustration schématique très simplifiée qui représente graphiquement un concept, un objet ou une idée de manière universelle et instantanément compréhensible. Les pictogrammes sont largement utilisés dans la signalétique et l'interface utilisateur.
Type d'image numérique composée de formes géométriques calculées mathématiquement. Sa particularité est de pouvoir être redimensionnée à l'infini sans perte de qualité, la rendant idéale pour les logos et illustrations techniques.
Format d'image constitué d'une grille de pixels, où chaque point possède sa propre couleur et luminosité. Particulièrement adaptée pour les photographies et les images riches en détails, sa qualité dépend directement de sa résolution.
Mesure technique exprimée en points par pouce (DPI/PPP) qui détermine la finesse et la netteté d'une image numérique. Plus la résolution est élevée, plus l'image contient de détails et meilleure sera sa qualité à l'impression.
Élément graphique basique mais essentiel, consistant en une ligne fine qui peut être utilisée pour séparer des sections, souligner du contenu ou créer une structure visuelle dans une mise en page. Les filets peuvent varier en épaisseur, style et couleur.
Signe graphique unique représentant une lettre, un chiffre ou un symbole dans un style spécifique.
Ensemble complet de caractères partageant le même style graphique, incluant lettres, chiffres et symboles.
Collection complète des variations stylistiques d'une même police (normal, gras, italique, etc.).
Élément de base de l'écriture comprenant les lettres, la ponctuation, les chiffres et les symboles spéciaux.
Espace ajustable entre deux caractères consécutifs pour optimiser la lisibilité et l'esthétique.
Distance entre la ligne de base et le sommet des lettres minuscules sans extension, mesurée sur la lettre "x".
Espace horizontal total occupé par un caractère, incluant les espaces de chaque côté.
Dimension verticale d'un caractère, traditionnellement mesurée en points typographiques.
Épaisseur des traits composant un caractère, variant du très fin au très gras.
Version inclinée d'une police, créant un effet de mouvement et de dynamisme dans le texte.
Distance paramétrable entre les mots ou les paragraphes pour améliorer la lecture.
Méthode d'alignement rendant les lignes de texte égales des deux côtés de la colonne.
Division automatique des mots en fin de ligne selon les règles typographiques.
Défauts de mise en page où des lignes isolées se retrouvent seules en haut ou bas de page.
Caractère placé plus haut que la ligne de base, utilisé pour les annotations et formules.
Texte temporaire standardisé utilisé pour visualiser la mise en page avant le contenu final. (ex : Lorem Ipsum)
Système complet d'identification visuelle qui regroupe tous les éléments graphiques distinctifs d'une marque : logo, couleurs, typographies, images et mises en page qui construisent son image unique.
Signe graphique distinctif qui représente visuellement une marque ou une entreprise, conçu pour être mémorable et reconnaissable instantanément.
Phrase courte et percutante qui accompagne le logo pour exprimer la promesse ou les valeurs essentielles de la marque.
Document de référence qui définit précisément les règles d'utilisation de tous les éléments de l'identité visuelle pour garantir une cohérence parfaite.
Synthèse visuelle qui présente sur une seule page les éléments clés de l'identité visuelle : logo, palette de couleurs, typographies et éléments graphiques principaux.
Composition visuelle rassemblant des images, couleurs et textures qui définissent l'ambiance et l'orientation créative d'un projet graphique.
Vision globale qui englobe non seulement l'identité visuelle mais aussi les valeurs, le positionnement et la personnalité qui définissent l'essence d'une marque.
Le vocabulaire du design graphique s'étend bien au-delà des studios de création. Des directeurs artistiques aux UX designers, en passant par les développeurs web et les chefs de projet, chaque professionnel utilise ces termes techniques pour communiquer efficacement sur les projets.
Dans une agence de communication, la conception graphique nécessite un langage précis pour échanger sur l'interface utilisateur, les grilles de mise en page ou encore l'espacement vertical entre les éléments. Les webdesigners parlent couramment de résolution en points par pouce ou de formats JPEG pour optimiser leurs créations.
Le monde de l'édition et du print mobilise également ce vocabulaire spécialisé. Les graphistes ajustent l'interlettre des textes, travaillent les nuances de couleur et organisent l'espace blanc pour créer des mises en page équilibrées. Les imprimeurs, quant à eux, maîtrisent parfaitement les termes liés à la représentation graphique et aux spécifications techniques.