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17.06.24
Mode
LISAA Mode Paris

L’Elysée Montmartre ouvre ses portes aux futurs talents de la Mode

Lisaa Mode Paris a présenté son défilé de fin d’année dans cette salle prestigieuse, au cœur de Paris, qui abrite régulièrement la Fashion Week. De quoi jeter un œil sur la jeune garde qui fera (très sûrement) la mode de demain. 

Cette semaine, Lisaa Mode Paris a présenté son défilé de fin d’année dans cette salle prestigieuse, au cœur de Paris, qui abrite régulièrement la Fashion Week. De quoi jeter un œil sur la jeune garde qui fera (très sûrement) la mode de demain. 

Des collections sous le signe du dialogue entre le savoir-faire traditionnel et le digital

LISAA Mode est une école à la pointe des nouvelles technologies qui sont en train de transformer l’écosystème de la mode. À ce titre, elle a même créé un Mastère Artistic Direction and Fashion Tech.  L’école a pris ce virage digital, permettant aux créateurs de visualiser leurs créations à travers la représentation 3D, l’IA ou encore la réalité augmentée (AR). À l'avenir, l'IA et la conception 3D vont révolutionner la manière dont les collections sont imaginées, produites et commercialisées.

C'est pour cette raison qu’elle a choisi de mettre la 3D à l’honneur lors de ce défilé : avant chaque présentation de collection, une représentation 3D s’affichait sur grand écran (comme dans l’exemple ci-dessous). 

 

Lisaa Mode Paris et ses étudiants s’engagent pour une mode responsable

Une des collections le symbolise, celle d’Eugène Larée qui a travaillé avec des SDF pour la construire, en utilisant des matières issues de la rue ou de dons d’Emmaüs. C’est pour saluer ce travail que Nelly Rodi, la célèbre experte du style, a souhaité lui remettre le prix spécial de la Mode Responsable. En travaillant avec des personnes SDF, il s’est attardé sur des matières encore totalement ignorées par les créateurs de mode. Vieux rideaux blancs, mégots de cigarettes écrasés (si,si) : le jeune homme a redoublé d’audace, en considérant toute forme de matière originale pour ses créations.

Une collaboration entre LISAA Mode et LISAA Design Graphique

Pour la DA du défilé, l’école de mode a fait appel à des étudiants en Mastère de Design Graphique (1 groupe choisi parmi 10). Un système graphique qui reprend des lignes, avec un principe de diffraction, décliné sur tous les supports de communication du défilé.

Pour revivre le défilé, rendez-vous sur notre compte Instagram  -> https://www.instagram.com/p/C8Cyz3cNwiN/

Les collections de cette année

Amélie Piotrowski - Beyond A Disbelieved Union

Onyinyechi Rosebud Ukpeli - Big Screens: Where the Sidewalk ends

Gabin Merandat- Chimera

Clémentine Guélin- Solipsisme

Enzo Mauri - 2077. +1 NH.

Lola Bouillet - Pique-nique

Luca Da Silva - Le Prélude

Sasha Fradin - Seconde peau

Timothée Descamps - Bien à vous

Justine Georges - The Menu

Sainclaire (Adrien Walz) - Théâtre magique

Lisa Blankenberger - The Divine Feminine

Robin Malfait - Archétype

Huge (Eugène Larée) - Vieilles cloches

Margot Thomazeau - L’Escargot, A Timeless Traveler

Lou Simon - Gwasked

Lola Garrido - The Morphic Masquerade

Lou-Anne Crenn - Écho des profondeurs

Paule Vallette - After The Rain

Jennifer Zako - OGO

Encore merci à nos partenaires, nos professeurs et les amis LISAA Mode Paris pour votre présence.

Adrien Walz, prix du Jury

“Le point de départ de ma collection le Théâtre Magique est la volonté de me défaire du poids du regard des autres, par conséquence aussi du mien, et ainsi d’être réellement libre de créer en accédant à l’entièreté de mes personnalités. [...]J’ai voulu transmettre un message coloré, nuancé de dégradés de couleurs et de textures, dans lequel nous sommes libres d’interpréter les identités que nous souhaitons ; pour cela j’ai utilisé la géométrie”.

Eugène Larée, prix spécial Mode responsable

“Sur les différents chemins entre l’école, mon boulot et chez moi, j’ai croisé un nombre choquant de sans-abri. C’est là que m’est venue l’idée de mettre en valeur ces personnes souvent oubliées et pourtant tellement présentes à nos côtés. Karl Bryan, un sans-abri devenu mon ami, m’a introduit aux maraudes d’Emmaüs Paris. [...]J’ai pris ce temps pour les écouter, changer leur quotidien, les initier à une vision créative et au travail manuel.”