L’Elysée Montmartre ouvre ses portes aux futurs talents de la Mode
Lisaa Mode Paris a présenté son défilé de fin d’année dans cette salle prestigieuse, au cœur de Paris, qui abrite régulièrement la Fashion Week. De quoi jeter un œil sur la jeune garde qui fera (très sûrement) la mode de demain.
Cette semaine, Lisaa Mode Paris a présenté son défilé de fin d’année dans cette salle prestigieuse, au cœur de Paris, qui abrite régulièrement la Fashion Week. De quoi jeter un œil sur la jeune garde qui fera (très sûrement) la mode de demain.
Des collections sous le signe du dialogue entre le savoir-faire traditionnel et le digital
LISAA Mode est une école à la pointe des nouvelles technologies qui sont en train de transformer l’écosystème de la mode. À ce titre, elle a même créé un Mastère Artistic Direction and Fashion Tech. L’école a pris ce virage digital, permettant aux créateurs de visualiser leurs créations à travers la représentation 3D, l’IA ou encore la réalité augmentée (AR). À l'avenir, l'IA et la conception 3D vont révolutionner la manière dont les collections sont imaginées, produites et commercialisées.
C'est pour cette raison qu’elle a choisi de mettre la 3D à l’honneur lors de ce défilé : avant chaque présentation de collection, une représentation 3D s’affichait sur grand écran (comme dans l’exemple ci-dessous).
Lisaa Mode Paris et ses étudiants s’engagent pour une mode responsable
Une des collections le symbolise, celle d’Eugène Larée qui a travaillé avec des SDF pour la construire, en utilisant des matières issues de la rue ou de dons d’Emmaüs. C’est pour saluer ce travail que Nelly Rodi, la célèbre experte du style, a souhaité lui remettre le prix spécial de la Mode Responsable. En travaillant avec des personnes SDF, il s’est attardé sur des matières encore totalement ignorées par les créateurs de mode. Vieux rideaux blancs, mégots de cigarettes écrasés (si,si) : le jeune homme a redoublé d’audace, en considérant toute forme de matière originale pour ses créations.
Une collaboration entre LISAA Mode et LISAA Design Graphique
Pour la DA du défilé, l’école de mode a fait appel à des étudiants en Mastère de Design Graphique (1 groupe choisi parmi 10). Un système graphique qui reprend des lignes, avec un principe de diffraction, décliné sur tous les supports de communication du défilé.
Pour revivre le défilé, rendez-vous sur notre compte Instagram -> https://www.instagram.com/p/C8Cyz3cNwiN/
Les collections de cette année
Amélie Piotrowski - Beyond A Disbelieved Union
Onyinyechi Rosebud Ukpeli - Big Screens: Where the Sidewalk ends
Gabin Merandat- Chimera
Clémentine Guélin- Solipsisme
Enzo Mauri - 2077. +1 NH.
Lola Bouillet - Pique-nique
Luca Da Silva - Le Prélude
Sasha Fradin - Seconde peau
Timothée Descamps - Bien à vous
Justine Georges - The Menu
Sainclaire (Adrien Walz) - Théâtre magique
Lisa Blankenberger - The Divine Feminine
Robin Malfait - Archétype
Huge (Eugène Larée) - Vieilles cloches
Margot Thomazeau - L’Escargot, A Timeless Traveler
Lou Simon - Gwasked
Lola Garrido - The Morphic Masquerade
Lou-Anne Crenn - Écho des profondeurs
Paule Vallette - After The Rain
Jennifer Zako - OGO
Encore merci à nos partenaires, nos professeurs et les amis LISAA Mode Paris pour votre présence.
Adrien Walz, prix du Jury
“Le point de départ de ma collection le Théâtre Magique est la volonté de me défaire du poids du regard des autres, par conséquence aussi du mien, et ainsi d’être réellement libre de créer en accédant à l’entièreté de mes personnalités. [...]J’ai voulu transmettre un message coloré, nuancé de dégradés de couleurs et de textures, dans lequel nous sommes libres d’interpréter les identités que nous souhaitons ; pour cela j’ai utilisé la géométrie”.
Eugène Larée, prix spécial Mode responsable
“Sur les différents chemins entre l’école, mon boulot et chez moi, j’ai croisé un nombre choquant de sans-abri. C’est là que m’est venue l’idée de mettre en valeur ces personnes souvent oubliées et pourtant tellement présentes à nos côtés. Karl Bryan, un sans-abri devenu mon ami, m’a introduit aux maraudes d’Emmaüs Paris. [...]J’ai pris ce temps pour les écouter, changer leur quotidien, les initier à une vision créative et au travail manuel.”